En route vers le bivouac après le parcours de "Gourmet".
Au centre le pic innominé où se situe "Gourmet" qui chemine sur l’arête déjà en partie à l’ombre.
Thé bienvenue après cette course réalisée en 7 heures d’effort.
Avant de s’engager dans le cayon qui conduira au sommet du Djebel Roum avec de lourds sacs (3 litres d’eau pour ces 48 heures).
Ciel de novembre dans le Wadi Rum, loin des frimas franciliens.
Progression protégée par un coinceur mécanique.
Quel magicien a façonné ces grés ?
"Des montagnes maintenant nous séparent. Seuls les oiseaux seront nos messagers. Avec leurs chants pour présages."
En retrait pour contre-assurer le second de cordée !
Assurage traditionnel.
Une escalade qui ne déroute pas les habitués des grès de Fontainebleau. 2 "Bleau" au plus.
Ne serait-ce l’exposition !
Moins engagé que "La traversée des Dieux".
Derrière l’horizon est un avenir où l’on n’arrive jamais, derrière l’horizon un autre horizon et encore un autre horizon"
Murs jaunes, délités où il ne faut pas s’aventurer.
Vire aisée à parcourir, mais réellement exposée.
Ilots de verdure.
Au loin l’Arabie Saoudite et la tentation intégriste.
Cette vire atteinte, toute la traversée se poursuivra sous un soleil de plomb.
"La marche nous a scié les reins, excavé la bouche". Aucun point d’eau lors de cette traversée de deux jours.
Impatience.
"Des montagnes maintenant nous séparent. Seuls les oiseaux seront nos messagers. Avec leurs chants pour présages."
En face au premier plan "le Nassrani nord" dont nous gagnerons le sommet par "Hikker’s Road".
Au loin, le semi-désert parcouru par Lawrence et les tribus bédouines de la première révolte arabe menée contre la domination des Ottomans.
Poser les sacs un trop court instant.
Le drapeau jordanien.
Prudente désescalade.
"L’histoire est finie, elle va finir dans l’indifférence totale. Mais, j’ai vu soudain resplendir très loin au nord les montagnes de verre, pures, sublimes, où…
Retour.
Labyrinthe.
Proche du lieu de bivouac.
L’arête encore ensoleillée parcourue pour accéder au bivouac.
"Le grand froid des feuilles noires".
Rappel.
Sans l’aide du rappel, il s’agit d’un passage de 5 à désescalader !
Ravines.
Improbables surplombs.
"Piétiner parmi par les silex éclatés dans les déchets des torrents".
Gorge profonde.
Maneuvre de cordes.
Succession de rappels.
Désescalade possible.
Encore loin du village de Rum.
Voilà pourquoi l’assurage est incertain. Sous le grès dur qui n’excède pas quelques millimètres, le sable sans consistance.
Dernier rappel où il convient de ne pas s’engager dans la faille de droite.
Delà, descente aisée jusqu’au bas de la vallée.
Espérons que ce rappel ne se coincera pas.
Repos au camp de Beit-Ali.
Retour par "Bagdad Café" !
